13 Janvier 2014

L’architecte Rafael de La-Hoz achève « Gran Vía 48 », un nouveau bâtiment de logements de luxe qui constitue le premier projet construit dans la célèbre avenue depuis 1932

Après la célébration du centenaire de la Gran Vía, la célèbre avenue qui traverse le centre de la ville de Madrid, connue comme le « Broadway madrilène »

Il s’agit d’un bâtiment à la personnalité marquée qui, à l’aide des ressources architectoniques actuelles, parvient à s’intégrer à l’homogénéité architectonique de l’axe urbain dans lequel il est situé.

L’équilibre des creux et la rencontre entre les axes et les nuances chromatiques sont les éléments architectoniques utilisés par l’architecte Rafael de La-Hoz, qui est chargé de la volumétrie et de la façade du bâtiment.

La nouvelle façade du bâtiment est caractérisée par une charpente allant du sol au toit, sur laquelle est superposé un réticule de pilastres stylisés de granit qui lui donnent mouvement et profondeur. Il s’agit ici d’imiter les rythmes de la Gran Vía, sans avoir à les répéter. L’ensemble est couronné par un volume qui dialogue avec le kiosque du bâtiment voisin du Palais de la Presse et met ainsi en valeur le jeu rotulien requis par la Gran Vía à ce point d’inflexion. Le croisement se dessine en suivant la succession en double étage appréciable dans les constructions contigües.

Avec une surface totale de 20.312 m2, le bâtiment comporte 11 étages répartis en 97 logements, 3 étages commerciaux et 7 étages de parking robotisé.

Un bref parcours dans la Gran Vía et son numéro 48

La Gran Via, construite au début du XXème siècle dans un laps de temps extrêmement court, comme une « éviscération » dans le vieux Madrid, présente une homogénéité de composition que seules des réalisations à l’unisson peuvent générer.

Ce n’est qu’à de rares moments que l’éclectisme de ses façades est interrompu par une architecture délocalisée. La proposition consiste à remplacer cette dernière par une architecture nouvelle, qui assume le défi de restituer, sans tomber dans des anachronismes stylistiques, l’identité perceptive de l’axe urbain.

En 1931, l’architecte Muñoz Casayús a conçu le projet, au numéro 48 de la Gran Vía, de l’hôtel Nueva York (New York), au rez-de-chaussée duquel S. Ularqui installerait ensuite le cinéma Actualidades, de style art déco, dans l’esprit de cette partie de la Gran Vía appelée le « Broadway » madrilène. En 1960, ce volume a été partiellement démoli puis transformé en banque et recouvert d’un anodin mur de verre. En 2011, le siège de la banque Atlantico a été intégralement démoli puis remplacé par un immeuble de logements de luxe qui représente le premier nouveau bâtiment construit sur l’avenue madrilène depuis 1932.

L’architecte Rafael de La-Hoz, originaire de Cordoue (Espagne), dirige son propre cabinet d’architecture et participe à des projets d’aménagement urbain ainsi qu’à la construction de complexes architectoniques en Espagne, au Portugal, en France, en Pologne, en Roumanie, en Hongrie, au Maroc, en Arabie Saoudite, en Irak et aux Emirats Arabes, nombre de ces projets résultant de concours internationaux d’architecture.

Parmi ses oeuvres les plus emblématiques, il convient de signaler: le campus Repsol (qui vient d’obtenir la certification LEED Platine); l’hôpital Rey Juan Carlos de Mostoles; le district C de Téléfonica à Las Tablas; le siège d’Endesa; le bâtiment « Pórtico » (récompensé comme l’un des meilleurs bâtiments au monde); le Conseil supérieur des Chambres de commerce; l’auditorium Rafael del Pino, à côté du Paseo de la Castellana, et le bâtiment du conseil municipal du Retiro (récompensé pour son « innovation technologique »).

Pour plus d’informations:

Soledad de los Reyes

Communication

T +34 (0) 917 453 500

E sreyes@rafaeldelahoz.com

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