L’AEPPAS20 fait ses débuts sous le titre: « L’édifice Castelar et Rafael de La-Hoz ». Il s’agit du premier parcours d’un cycle de visites de différents bâtiments représentatifs de l’architecture espagnole du XXème siècle, destiné à revendiquer l’importance de l’intégration et la reconnaissance de l’architecture dans la ville et à encourager les institutions et les entreprises à contribuer à sa récupération.
Organisé par l’Association espagnole pour la protection du patrimoine architectonique du XXème siècle (AEPPAS20), sous le titre de: « Parcours à travers l’architecture espagnole du XXème siècle. L’œuvre et son auteur », ce premier parcours du cycle a débuté dans l’auditorium de l’édifice Castelar et se concentrera sur les bâtiments les plus emblématiques et déjà réhabilités de Madrid.
Les visites guidées du bâtiment, submergées de demandes, ont ensuite donné lieu à un colloque auquel ont participé l’architecte Rafael de La-Hoz, chargé de la réhabilitation du bâtiment, le célèbre journaliste et sociologue Rafael Fraguas, Martha Thorne, directrice exécutive des prix Pritzker, Luis Zurera, avocat et partenaire de Pérez-Llorca (dont le siège se trouve actuellement dans le bâtiment), et Jerónimo Junquera, architecte, auteur de projets de réhabilitation tels que l’hippodrome de la Zarzuela. Le colloque a été animé par le président de l’AEPPAS20, l’architecte Fernando Espinosa de los Monteros, son vice-président, et l’architecte Ramón de la Mata Gorostizaga.
Le débat s’est ouvert sur un émouvant hommage de Rafael de La-Hoz à son père, auteur du bâtiment avec Gerardo Olivares en 1986; au cours de son exposé, Monsieur De La-Hoz a précisé que la formation constitue l’élément clé de la reconnaissance de l’architecture, notamment en ce qui concerne les nouvelles générations. Rafael Fraguas, quant à lui, a insisté sur le fait qu’il faut comprendre pour aimer et que les citoyens n’ont pas été éduqués à comprendre l‘architecture; il a également évoqué le fait que la ville de Madrid a souffert, pendant une longue période, d’un manque d’amour de la part d’une série de conseillers municipaux, et que nous avons besoin de projets de l’Etat qui promeuvent une idée de la ville. Martha Thorne a ajouté que Madrid a besoin d’adopter une « perspective » de ville qui doit venir des hommes politiques. Selon Mme Thorne, c’est l’architecture qui fait la ville et il faut rechercher un soutien au-delà de nos frontières. Pour l’architecte Jerónimo Junquera, enfin, le défi est le suivant: « dessiner le vide et non le plein, car le vide est l’espace qui génère la ville ».
Soledad de los Reyes
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